Dix petits nègres de Agatha Christie – Quand il n’en reste plus qu’un !

Editions Le Livre de Poche – Année 2016
222 pages

Agatha Christie est un ponte en matière de roman policier, une auteure incontournable qui paraît-il, il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie. De plus, j’étais très curieuse de découvrir cette auteure suite à ma lecture d’Agatha de Françoise Dargent.

Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l’île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent. Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités. Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l’élimination minutieuse de dix petits nègres. Après le premier repas, une voix mystérieuse s’élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes. Un des convives s’étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît. Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte. Le coupable se cache-t-il dans l’île, parmi les convives ?

Les dix petits nègres est l’un des romans les plus connu de l’auteure. C’est pour cette raison que je l’ai choisi. Il y a également le fait qu’une mini série de la BBC a été réalisée en 2016 et que j’étais curieuse de comparer l’oeuvre originale à son adaptation.

Dix personnes d’horizon très différent sont invitées à passer quelques jours sur l’île du Nègre. Invité par Mr O’Nyme que personne ne semble connaitre, ils vont devoir faire face à des accusations graves car tous sont soupçonnés d’avoir commis un crime.

Je reconnais qu’Agatha Christie est une reine dans le genre. Le suspens est insoutenable tout au long du livre. À aucun moment, nous avons assez d’indices pour deviner ou déterminer qui est le coupable des meurtres en série, car chaque personne aurait pu à un moment ou un autre commettre l’innommable. Et il n’y a qu’a la toute dernière ligne de l’épilogue que le coupable se désigne. J’étais très loin de m’en douter et cela m’a scotché!

Cependant, avant d’arriver à ce twist final, j’ai trouvé quelques longueurs dans le récit bien que le roman ne fasse pas plus de 220 pages. Le grand responsable de cette impression est l’enchainement des différents point de vue des personnages. Agatha ne laisse pas souffler le lecteur et cela n’aide pas pour mettre le cerveau en route histoire qu’il établisse des théories.

Agatha est la reine du suspens, mais je pense tout simplement que ce genre n’est pas fait pour me plaire. J’avais déjà remarqué que le huis-clos n’était pas ce que je préférais et cela se confirme.
Je vais pouvoir maintenant regarder la mini-série de la BBC.

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