Je tiens d’abord à remercier les Editions Milady et Babelio qui m’ont permis de découvrir ce roman grâce à l’opération masse critique spéciale rentrée littéraire. C’est un matin de bonne heure, la trace d’oreiller encore imprimée sur ma joue, que j’ai sélectionné ce roman. Le résumé à mi chemin entre « Le Diable s’habille en Prada » et « Bridget Jones » a éveillé ma curiosité.
Molly ne recule devant rien. Dans le cadre de son travail, elle est amenée à sauter en parachute, dissimuler des vibromasseurs en passant sous des portiques de sécurité, ou encore à tester le speed-dating. Rien ne l’arrête, sauf l’amour. Le jour où on lui réclame un article sur le romantisme new-yorkais écrit à la manière de Nora Ephron, la scénariste de Quand Harry rencontre Sally, Molly flanche : elle avait décidé de tourner le dos à l’amour, la voilà forcée de le regarder en face. Avec un peu de chance, cette épreuve inattendue lui donnera l’occasion d’ouvrir les yeux sur celui qui fera de sa vie une romance.
Après avoir lu le résumé, je m’attendais à lire une romance légère d’une célibataire approchant la quarantaine qui recherche désespérément l’amour. C’est en tout cas ce que recherche les héroïnes dans les films de Nora Ephron. A cela devait s’ajouter une bonne dose d’humour. Malheureusement, comme vous l’aurez certainement compris, je n’ai pas trouvé dans ce roman de chic-lit ce que j’attendais.
Notre héroïne, Molly, est une journaliste travaillant à la pige chargée de toutes les missions les plus abracadabrantes au possible pour le EyeSpy. Blessée suite à son mariage raté, elle ne croit plus au grand amour seulement au relation de complaisance. Pour cette raison, elle a une relation confortable avec Russel où aucune alchimie n’est présente. Il faut dire que cet homme à des fantasmes étranges en lien avec ses deux tortues de compagnie.
Rien que cette petite scène aurait dû me fait rire ou au moins sourire. Cependant, je ne dois pas avoir le même humour que Linda Yellin. Molly a un petit coté de Bridget Jones. Elle se met souvent dans des situations qui ne sont pas à son avantage. Irréfléchie et spontanée, son caractère lui joue des tours. Mais au lieu de la rendre attachante, elle en devient énervante à force d’être aveugle à ce qu’il l’entoure.
Cameron Duncan, auteur de bestsellers, rencontre à plusieurs reprises Molly qu’il va poursuivre de ses ardeurs. Toutefois, on ne connait que très peu du personnage. Ce que j’ai pu entrevoir fait de lui un homme intéressant mais encore une fois j’en voulais plus.
Les personnages secondaires sont intéressants mais peu développés. J’ai adoré la grand-mère de Molly qui est acariâtre et pince sans rire. C’est ce personnage qui a eu le plaisir de me faire sourire.
Le style de l’auteure est agréable. La lecture en est facilité et c’est ce qui m’a permis de continuer ma lecture malgré l’ennui que j’ai pu éprouvé. Linda Yellin a choisi de nous livrer seulement le point de vue de Molly. Le récit aurait peut être gagné si on avait pu connaitre les pensées de Cameron.
C’est le deuxième avis en demi teinte que je lis au sujet de ce titre. Malgré sa magnifique couverture, je vais passer mon tour ! (je vois que je ne suis pas la seule à voguer sur la masse critique dans mon lit, ahah)
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Malheureusement ce n’est pas le meilleur des romans et je ne le recommande pas forcément, il y en a tellement d’autres bien plus passionnant!
La masse critique commence tellement tôt qu’on a pas vraiment le choix XD
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Oh, j’avais vraiment envie de lire celui-ci! Mais ton avis me freine un peu du coup 🙂
Je ne me jetterais pas dessus du coup ^^
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Je n’attendais rien de particulier de ce livre puisque je n’en avais pas entendu parler avant que je le lise. Seulement, il m’a manqué plusieurs choses pour que je m’accroche aux personnes et à l’histoire.
Il ne fait pas parti des livres que je recommanderais sauf si tu souhaites lire un roman de chic-lit dans le genre « Le diable s’habille en prada » (roman que j’avais moyennement apprécié, par contre le film était top).
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Ah, j’avais adoré Le diable s’habille en prada et j’aime beaucoup la chick-lit aussi :p
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Alors je pense que le roman pourrait te plaire. Il est vrai que j’ai souvent un peu plus de mal avec la click-lit.
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Moi je l’aime à petite dose, une petite bulle rafraîchissante juste après une lecture plus « dure »…
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Ma petite bulle c’est la romance historique. Et là tu dois te dire que je prends souvent le temps de lire une lecture rafraîchissante et facile. Quoique là, ça fait un moment que j’en ai pas lu 🙂
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Ben c’est pas plus léger que la chick-lit ^^
L’historique, j’ai du mal… Je pense être assez cultivé et curieux de tout sauf…sur l’histoire :p
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Ca c’est mon coté orgueil et préjugés qui parle XD
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Haha, tu va me taper mais…je ne l’ai jamais lu 😦
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Oh je ne me permettrai jamais de faire ça!
Je déteste lorsqu’on me dit « quoi tu n’as jamais lu ce livre, donc c’est que tu ne connais pas la littérature! » Pourquoi il y aurait des livres à lire plus que d’autres.
Pour moi lire un livre, c’est comme une rencontre. Il faut être dans le mood, dans de bonnes conditions pour pouvoir lire autrement tu passes à coté. Tu t’emmerdes! Et c’est tout ce que ne doit jamais être la lecture.
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Dans le mood? :p Tu fais la « d’jeuns » haha.
Plus sérieusement, je suis d’accord avec toi, j’ai lu des classiques à l’école et ce n’est pas ma tasse de thé. Je me dis que ça viendras peut-être un jour mais pour le moment, je passe mon tour!
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Ehhh je ne suis pas si vieille que ça :p
Il faut m’excuser, on est dimanche et j’ai les neurones en week-end XD
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Fait gaffe parce que si c’est comme avec moi, il ne reviennent jamais à temps pour le lundi :p
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Le lundi, le pire jour de la semaine. Et tu as raison, ils ne reviennent pas pour le lundi. En général, c’est le jour de la semaine où j’ai le plus de mal. Ma semaine commence vraiment le mardi –‘
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Tu n’est pas la seule dans ce cas! T’inquiète pas haha
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