La sélection, Tome 2 : L’élite de Kiera Cass – Le tome des interrogations!

Collection R (Robert Laffont) - Année 2013 308 pages
Collection R (Robert Laffont) – Année 2013
308 pages

Je continue mon marathon « La sélection » et je prends beaucoup de plaisir à redécouvrir les tomes qui étaient assez loin dans mon souvenirs.

La couverture est toujours aussi magnifique, et je suis en admiration devant l’objet livre. Il y a tout de même une chose que je regrette, ce tome est plus court que le premier et il se lit, malheureusement, beaucoup trop vite!

La Sélection de 35 candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de 6 prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d’enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales… Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie...

Ce tome, pour moi, est un tome de transition vers le troisième tome et j’ai beaucoup d’attentes pour le dernier tome.

Le premier tome lançait la dystopie et son contexte mais nous faisions qu’effleurer la problématique des castes et de la rébellion. Ici, Kiera Cass nous révèle les tenants et – presque – les aboutissants de la société d’Illéa. On sait enfin comment et pourquoi la société s’est transformée et s’est organisée en castes.

Mais ce n’est pas qu’un tome de transition, c’est également le tome de la maturation. Le caractère de certains personnages se dévoilent au grand jour et ce n’est pas que dans le bon sens. Les personnages fourbes montrent leur vrai visage et donnent du relief à l’histoire qui aurait pu être trop plate. Pourquoi trop plate? Parce qu’à part quelques attaques des rebelles, le récit n’est pas vraiment rythmé. Ces personnages ont donc toute leur importance.

América, dans ce tome, est très indécise son cœur balance entre Maxon et Aspen, entre une vie normale et une vie de princesse remplie d’obligations pour lesquelles elle pense ne pas être à la hauteur. Elle souffle ainsi le chaud et le froid durant tout le roman. Ses actions sont très souvent contraire à ce qu’elle ressent car elle intellectualise tout, ce qui lui pose pas mal de problèmes. Mais cela la rend également aussi très pénible!

Je suis 100% team Maxon, très certainement car j’ai toujours rêvé d’être une princesse moi-même depuis toute petite. Alors bien évidemment, même si la vie de princesse n’est pas vraiment un rêve éveillé, c’est tout ce que je souhaite pour América car cela voudra dire que c’est une héroïne forte, avec du caractère et qui n’a pas peur d’affronter les obstacles.

Bien que je sois de la team Maxon, cela ne veut pas dire que je suis contre Aspen. C’est un personnage que j’aime, en définitive, assez bien. Je ne le vois pas avec América mais je le vois dans la peau de l’ami, toujours présent pour elle, pour la protéger etc…

En bref, un second tome que j’ai dévoré. Je persiste dans mon choix de conseiller cette saga.

Notes Très bonne lecture


7 réflexions sur “La sélection, Tome 2 : L’élite de Kiera Cass – Le tome des interrogations!

    1. La dystopie n’est pas la chose la plus poussée dans le roman, elle reste légère. C’est donc un bon moyen de commencer en douceur 🙂

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    1. C’est vrai qu’America est très indécise mais je la comprends assez facilement. Cela m’a un peu énervé également car les triangles amoureux ne sont pas ma passion!

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    1. Merci beaucoup, j’essaie de faire des chroniques sympathiques 😉 Et je débute dans le domaine puisque je n’ai le blog que depuis le début de l’année.

      C’est une saga que j’adore vraiment et je regrette maintenant de l’avoir terminée. C’est vrai que le plus pénible c’est le triangle amoureux et le fait qu’América soit très indécise. Mais je trouve cela compréhensible.

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