
313 pages
Après les attentats de novembre j’ai traversé une période que j’appellerai morose – comme beaucoup de monde – j’avais très envie de lire malheureusement, je n’arrivais pas à me fixer sur une seule histoire. J’ai alors commencé énormément de livres en même temps sans jamais les terminer… Pour essayer de me sortir de cette phase, je suis revenue à mes bases : la romance historique.
Lady Isabelle Scranton, fille d’un comte à demi ruiné, s’enfuit et épouse à dix-huit ans Lord Roland Mc Kenzie, vingt-et-un ans, peintre de talent. Les deux jeunes gens font des étincelles au lit mais sont très immatures et se disputent sans fin. Lui adore sa femme et a tellement peur de la perdre qu’il se met à boire. Après quelques années de mariage et une fausse couche dramatique, le couple vit séparé. Isabella, un jour, se rend compte qu’un tableau dans une galerie d’art est à vendre sous le nom de Mac, mais elle sait que c’est un faux et rencontre Mac pour le prévenir. Ils renouent ainsi après des années de vie séparée. Mais le chemin du bonheur ne sera pas pavé de roses et il faut aussi compter avec le faussaire dont l’esprit dérangé met la vie d’Isabella en danger.
Dès qu’il s’agit de Highlanders, je me sens fébrile et mon cœur tambourine dans ma poitrine. C’est une évidence, face à ces énergumènes, je suis une faible femme qui range le féminisme au placard afin d’être secourue par un beau chevalier en kilt. Chacune son fantasme!
Mac MacKenzie ne fait pas exception à la règle même si la princesse a déjà été conquise et que le prince-pas-si-charmant a lamentablement gâché ses chances avec la lady. Le clan MacKenzie est vraiment remarquable car pour l’instant, il n’y a pas un homme dit « normal », le premier était fou, le deuxième est alcoolique. Que nous réserve Jennifer Ashley pour la suite?
Isabella, notre chère héroïne, quitte Mac après qu’il a une énième fois lâchement fuit sa femme. Mac n’a pas eu une enfance heureuse, très sanguin il a peur de ressembler à son père. Il préfère donc se réfugier dans l’alcool et la peinture plutôt que de faire face à la réalité. Quelques années après leur séparation, Isabella refait une entrée fracassante dans la vie de son mari. Maintenant sobre, Mac n’est pas prêt à laisser partir une nouvelle fois la femme qu’il aime.
J’ai apprécié que pour une fois la séduction se fasse pour reconquérir la personne aimée. Cela insuffle un peu d’originalité à la romance.
Déjà au XIXème siècle, la presse à scandale faisait des ravages dans les hautes sphères de la société londonienne. Jennifer Ashley profite de petits articles de presse placés en début de chapitre pour nous faire connaître le passé tumultueux de nos héros. Les personnages ne revenant que très peu sur leur passé, à part à la fin de l’histoire, c’est notre seul moyen de savoir pourquoi ils se sont séparés. Ainsi on évite les flashbacks souvent inutile qui alourdissent le récit.
Jennifer Ashley a une écriture très facile à lire qui aide à nous plonger dans la romance. Si je me trompe pas, une série de Bit-lit a été traduite en France, ma curiosité se réveille progressivement et je suis curieuse de voir ce que cela peut donner dans un autre genre.
Hello !
Effectivement, j’ai les tomes Les exils d’Austin sur ma PAL numérique.
Ta chronique me donne envie de connaître cette série.
Plein de bises
Johanna
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Tu me diras ce que tu penses si tu te lances dans cette série 🙂
Bonne journée
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Pas de soucis !
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Il paraît que c’est le moins bon tome ^^ Et entre le un et le deux, c’est effectivement celui que j’ai moins aimé. C’est original cette séduction entre deux gens déjà mariés, mais il manquait un petit peu de peps. J’ai hâte de lire les autres tomes ! J’aime énormément cette fratrie !
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Je ne connais pas… Mais suis content que tu ai aimé 🙂
Tu m’a fait rire avec le chevalier en kilt ^^
Ah au fait, j’ai laissé tombé « La sélection » 😦
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J’adore les kilts mais seulement en romance parce que j’ai pas croisé un mec sexy avec 🙂
Tu m’étonnes qu’à moitié en disant que tu as abandonné la sélection. Je ne te l’aurais pas conseiller pour toi en tout cas.
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Chacun son truc….
Non, c’est un peu trop girly pour moi :p
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C’est ce que je t’avais dit, il n’y a que des princesses avec des belles robes 🙂
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As-tu lu un bûcher sous la neige ?
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Non je n’ai pas lu un bucher sous la neige mais je te remercie grandement de ta recommandation. Je suis sûre qu’il me plaira!
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Il est assez long. D’après moi, il faut lire ce livre en prenant son temps pour savourer pleinement l’atmosphère. C’est un livre très touchant.
Chronique à venir, si ça te dit…
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