
Année 2014
Et si le dernier homme au monde qu’Elizabeth Bennet accepterait d’épouser… était son mari ?
Dans Orgueil et Préjugés de Jane Austen, Elizabeth affirme à l’orgueilleux Mr Darcy qu’il serait le dernier homme au monde qu’elle consentirait à épouser.
Et si elle n’avait jamais prononcé ces mots ?
Dans cette réécriture d’Orgueil et Préjugés, Elizabeth consent malgré elle à devenir la maîtresse de Pemberley, déclenchant un jeu de chassés-croisés qui risque de mettre en péril leur amour…
Abigail Reynolds a donc choisi de revisiter l’histoire intemporelle de Fitzwilliam Darcy et Elizabeth Bennet en changeant un léger détail mais qui fait toute la différence. Et si le couple se mariait avant d’avoir fait connaissance lorsque les préjugés et l’orgueil prennent le pas sur la réalité pour la déformer. Imaginer un instant Lizzie épousant Mr Darcy alors qu’elle le déteste et ne voit en lui que son orgueil mal placé.
L’histoire d’amour de ces deux personnages n’était pas de tout repose mais là, les choses se compliquent ardemment.
Lizzie arrive à Pemberley complètement perdue, à vouloir tellement plaire à Mr Darcy qu’elle s’efface petit à petit. La Lizzie que l’on connait volontaire et pleine de caractère n’existe plus.
Fitzwilliam, quant à lui, est le plus heureux des hommes jusqu’à ce que la vérité lui éclate au visage.
J’aime les austeneries cependant je n’ai jamais beaucoup d’attente afin de ne pas être déçue. Mais il faut dire que j’ai passé un excellent moment de lecture.
L’auteure a réussi à s’émanciper au fur à mesure des chapitres de l’histoire originale tout en gardant la trame. Les sentiments se développent doucement et suivent une bonne logique. Ce que j’ai le plus apprécié, c’est qu’on ne reste pas en surface. Les émotions de Lizzie sont détaillés et j’ai eu beaucoup d’empathie pour son personnage et se qu’elle traverse, ce qui m’a permis de m’attacher à elle.
Je n’ai pas été aussi affectée par les sentiments de Fitzwilliam et je suis restée en retrait. J’ai trouvé son caractère beaucoup trop autoritaire par moment et son mutisme est assez problématique… ce qui colle totalement au personnage original.
La plume de l’auteure est très fluide ce qui est très confortable à lire. Je recommande donc cette austenerie à tous les amoureux de Jane Austen et qui n’ont pas peur de redécouvrir des personnages mythiques.
Arf, je passerai mon tour. Une lizzie effacée ne saurait être une vraie lizzie dans ma tête…
Mais tant mieux si ce fut un bon moment pour toi!
J’aimeJ’aime