La meute du phénix, Tome 1 : Trey Coleman de Suzanne Wright – Des poils pour se tenir chaud!

Milady - Année 2013 559 pages
Milady – Année 2013
559 pages

Après avoir dévoré pas mal de romance historique, il était temps pour moi de varier un peu les genres et cela faisait un bail que je n’avais pas lu de la romance paranormale. Alors j’ai demandé de l’aide à une pro de la Bit-Lit, qui m’a fait une petite liste des livres que je devrais lire dans le genre, j’ai nommé Vi’. Elle m’a donc conseillé « La meute du phénix » qu’elle a beaucoup appréciée.

Des cendres de la meute renaîtra l’amour.
Incapable de se transformer en louve, Taryn Warner a toujours été méprisée par sa meute malgré son puissant don de guérison. Quand son père décide de l’unir de force à Roscoe Weston – un Alpha violent et dominateur qui lui promet de la briser – , Taryn refuse de se soumettre.
C’est alors que Trey Coleman, dangereux Alpha connu pour sa sauvagerie, lui propose un marché : s’unir – temporairement – à lui. Il y gagnerait une alliance et elle sa liberté. Mais faire semblant comporte aussi des risques. D’autant que leur attirance l’un pour l’autre semble hors de contrôle…

Comme je ne lis que très peu de Bit-Lit, je suis plus habituée aux histoires qui tournent autour des vampires. Alors tomber sur une meute de loups, je trouve que ça change. Je viens de refermer la dernière page du livre et je n’arrive pas à savoir si j’ai totalement accrochée au livre : parce qu’après tout je l’ai lu presque d’une traite ; ou si j’ai simplement trouvée la lecture agréable mais sans plus : parce que j’ai quand même pas mal de reproches à faire au livre.

J’ai tout de suite été happée par l’histoire. La plume de l’auteure est vraiment sympathique et fluide ce qui rend la lecture rapide. Les dialogues sont de véritables joutes verbales entre les personnages. Et le manque d’action qui aurait pu me gêner à certains moments est rééquilibré par ces dialogues piquants. Parce qu’il ne faut pas se leurrer le soupçon d’intrigue ne sert que de couverture à la romance entre Taryn et Trey.
En revanche, j’ai eu quelques difficultés à me faire à la vulgarité omniprésente. Les personnages jurent dès qu’ils ont le malheur d’ouvrir la bouche. L’auteure n’a pas cherché à alimenter le récit d’un langage soutenu ni même courant, ici on est dans un langage plus que grossier. C’est très déstabilisant et rien que pour ça, j’ai été tentée au début de refermer le livre.

Concernant les personnages principaux, Taryn est une puissante guérisseuse et elle est reconnue mais surtout utilisée pour ce don par la meute de son père. Père qui ne l’a jamais accepté car c’est une louve latente, elle ne peut pas se transformer. Et pour cette latence, elle est méprisée. Ainsi, elle a du se forger une personnalité très forte pour endurer la haine des autres. J’ai beaucoup aimé son caractère de « chienne ». Ne vous offusquer pas par ce petit nom utilisé, le livre est truffé de vulgarité dans le même genre. Taryn est une blonde incendiaire et cela se sent au travers de ses répliques. Elle ne se laisse jamais montée sur les pieds, et ne montre jamais qu’elle est blessée par le comportement des autres. Et pour ça, je l’admire beaucoup.

Quant à Trey, il est puissant, dominateur, buté et incontrôlable. J’ai eu très souvent l’envie de lui botter le derrière! Sous prétexte que son enfance a été malheureuse, il ne sait pas ce qu’est l’amour… Bla-bla-bla! Alors que, dès le début, il éprouve des sentiments pour Taryn mais soit disant qu’il ne s’en rend pas compte. Argh, les mecs! Il a de très gros problèmes émotionnels et il pense surtout que tout se règle par le sexe. Argh, les mecs! Pour une fois que ce n’est pas l’héroïne que j’ai envie de gifler, ça change.

S’agissant des personnages secondaires, l’auteure ne les a pas oublié. Et quelques uns sont attachants ou horripilant, au choix. Je pense à Greta le dinosaure qui avec ses idées moyenâgeuses saute à la gorge de Taryn à chaque fois qu’elles se retrouvent dans la même pièce. Mais sans jamais gagner une seule joute verbale. Il y a aussi Dominic, personnage humoristique, qui n’a pas de filtre entre son cerveau et sa bouche et débite plus vite que son ombre des blagues salaces.

Autre bémol pour moi, c’est l’omniprésence du sexe! Les héros copulent dans tous les sens (pas la meilleure expression que je pourrais utiliser ^^), à chaque chapitre et très souvent plusieurs fois dans un seul chapitre. Pour moi, c’est beaucoup trop! D’ailleurs Trey ne sait régler les conflits avec sa compagne qu’avec du sexe, il devrait peut être faire une thérapie…

J’ai donc passé un bon moment de lecture qui ne restera pas impérissable malheureusement. Je vais lire le second tome en espérant lire un peu moins de vulgarité et également un peu moins de scènes de sexe mais pour ça j’ai des doutes…

Notes Un bon moment de lecture


2 réflexions sur “La meute du phénix, Tome 1 : Trey Coleman de Suzanne Wright – Des poils pour se tenir chaud!

    1. C’est pour la vulgarité vraiment trop présente pour moi que je n’ai pas pu lui attribuer une meilleure note.
      Il parait cependant que le tome 2 est plus soft, ce qui ne serait vraiment pas plus mal!

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