
410 pages
Un de mes objectifs livresques de l’année 2016 est de terminer certaines sagas que je traîne dans ma bibliothèque depuis belle lurette!
La jeune fille à la tour est le dernier tome de la saga « Il était une fois » de romance historique qui réinterprète des contes très connus. J’ai dû commencer cette série, il y a plus de deux ans maintenant. Il était donc temps de la finir bien que chaque livre soit indépendant les uns des autres.
De passage à Londres, le duc de Kinross succombe au charme de la ravissante Edith Gilchrist. Parée de toutes les qualités nécessaires à une épouse, elle joue en prime divinement bien du violoncelle. Quelques baisers volés leur promettent déjà mille délices. Pourquoi faire traîner les fiançailles ? Le mariage est rondement célébré. Mais contre toute attente la nuit de noces se passe mal. La jeune femme s’isole dans la plus haute chambre du château de Craigievar. Gowan se retrouve face à un sacré défi : conquérir le cœur et le corps de la Belle de la Tour… sa duchesse.
« Il était une fois » est une saga historique dans l’ensemble très agréable à lire. Mon tome coup de coeur est le numéro 3 qui réécrit admirablement bien le conte de la princesse au petit pois. Ma plus mauvaise note a été réservée aux deux derniers romans, mais avec tout de même une note de 3/5!
Dans cette dernière romance, Gowan cherche au plus vite une jeune fille à marier. Écossais, il est d’une nature stricte, légèrement brute de décoffrage. À un bal où il a été spécialement invité, il fait la rencontre d’Edith dont il tombe sous le charme immédiatement. Il n’est pas du genre à perdre son temps. C’est une qualité et un défaut qui revient très régulièrement dans le roman. Cela a de nombreux cotés positifs, car l’histoire est plutôt passionnante, mais à la fois, c’est ennuyeux, car il n’accepte pas d’avoir tord et il n’écoute que très peu ceux qui l’entourent.
Edith est une jeune prodige du violoncelle malheureusement les bonnes moeurs de l’époque l’empêchent de mener une carrière musicale. Les femmes n’ont pas ce choix. Son caractère artistique donne l’impression qu’elle ne vit que pour la musique et qu’elle ne souhaite pas faire autre chose de sa vie. Mais elle n’a surtout pas eu grand choix. Élevée par une belle mère très libérée, Edith est très indépendante.
Gowan est un personnage qui vit très bien dans le carcan que lui impose les règles édictées à l’époque de la Régence alors qu’Edith est une femme moderne. Ces deux caractères vont s’affronter pour le plus grand bonheur du lecteur : leurs échanges épistolaires et verbaux n’en sont que plus croustillants.
J’ai adoré la première partie du livre qui va de leur rencontre à leur mariage. Mais dès que le mariage est consommé, l’ambiance du livre change et pas pour le meilleur. J’ai commencé à m’ennuyer ferme et j’attendais que les personnages ouvrent enfin les yeux. L’attente devenait particulièrement longue.
Heureusement, l’écriture d’Eloisa James est toujours aussi délicate et agréable à lire. Au moment où mon intérêt était à nouveau capté par le récit, l’épilogue est arrivé à la vitesse de la lumière. Il est dommage que les problèmes se résolvent aussi vite, mais l’épilogue tout mignon m’a aidé à faire mon deuil de l’histoire.
Moi mon préféré, c’est le premier. J’aime aussi le deux. Le trois est celui que j’ai le moins aimé tu vois. J’ai adoré cette série.
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Comme à mon habitude en terme de romance historique, je commence souvent la saga dans le désordre et ça n’a pas manqué avec celle-ci parce que j’ai commencé avec le trois. Mais j’ai très vite réparé mon erreur et lu les autres. C’est une saga plus que sympathique. C’est tout ce que j’aime!
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Va falloir également que je lise ce tome, histoire de finir la saga ! ^^
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C’est également ce que je me disais avant de commencer ce dernier tome. Je ne pouvais pas le laisser trainer plus longtemps dans ma PAL alors que cela me permettait de terminer une saga 🙂
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