
547 pages
J’ai choisi deuxième tome pour ouvrir le bal du dernier week-end à 1000 de l’année 2016. C’est à cette même période l’an dernier que j’ai lu le premier tome de la trilogie du Livre perdu des sortilèges. Comment puis-je m’en souvenir aussi bien me direz-vous ? Le 13 novembre 2015 est une date marquée au fer rouge et je ne suis pas prête d’oublier ce que je faisais ni ce que je lisais à ce moment là.
J’avais pourtant décider de ne pas attendre des mois et des mois avant de lire ce tome-ci afin de pas perdre le fil de ma lecture tant l’univers créé par Deborah Harkness est riche.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
L’historienne Diana Bishop, issue d’une lignée de sorcières puissantes et le vampire Matthew Clairmont ont violé les lois de séparation des créatures. Lorsque Diana a découvert un manuscrit alchimique magique à la Bodleian Library, elle a déclenché une lutte dans laquelle elle est devenue liée à Matthew. Maintenant la coexistence fragile entre sorcières, démons, vampires et humains est dangereusement menacée.
Cherchant la sécurité, Diana et Matthew ont voyagé dans le temps pour se retrouver à Londres, en 1590. Mais ils réalisent vite que le passé n’est un havre de paix. Retrouvant son ancienne identité en tant que poète et espion de la reine Elizabeth, le vampire retombe avec un groupe de radicaux connus sous le nom de l’École de la Nuit. Beaucoup sont des démons rebelles, les esprits créatifs de l’âge, dont le dramaturge Christopher Marlowe et mathématicien Thomas Harriot.
Ensemble Matthieu et Diana chercheront le Londres des Tudor pour trouver le manuscrit insaisissable, l’Ashmole 782, et la sorcière qui va enseigner à Diana comment contrôler ses pouvoirs remarquables.
Mon objectif est raté puisqu’un an s’est déroulé entre la lecture des tomes et comme je le pressentais, cela n’a pas facilité mon immersion rapide dans le roman. Mémoire de poisson rouge, bonjour!
Après avoir survécu à un grand danger, Diana et Matthew ont fui dans le passé afin de retrouver l’Ashmole 782 et comprendre les pouvoirs de sorcières de Diana. Ce voyage dans le temps va être riche en aventures et en rencontres entre le père de Matthew ou celle de la Reine Elizabeth.
La première fois, j’ai été charmé par le style d’écriture de Deborah Harkness et le charme a opéré de nouveau. Bien que les descriptions soient légion, il est très facile de se laisser prendre par l’histoire – même lorsque j’étais dans le flou. Sans conteste, Deborah Harkness est une grande passionnée d’histoire. Elle sème au cours de son récit des faits historiques qui m’ont permis d’en apprendre plus sur la période élisabéthaine.
Une des raisons pour laquelle j’ai adoré ce tome est qu’on en apprend beaucoup plus sur les personnages principaux. Matthew était le vampire par excellence : mystérieux. Il faut dire qu’il a 1500 ans, son expérience est donc longue et il traîne une armada de secrets. Le voyage va permettre à Diana de faire le grand plongeon dans la vie passée de son époux. Plus le temps passe, moins les secrets existent. Diana et Matthew tissent un lien unique, indestructible et ils arrivent à former le couple parfait.
Le personnage de Diana m’a beaucoup impressionné. C’est une femme érudite qui n’a pas peur de dire que ses connaissances ne sont pas infinies et qu’elle a besoin de l’enseignement des femmes de l’époque pour se fondre dans le décor. Diana apprend beaucoup de son voyage et ce n’est pas le même personnage qui apparaît au XVIe siècle et qui revient dans le XXIe.
Mais, une des raisons pour laquelle je n’ai passé qu’un bon moment de lecture avec ce roman est que j’ai été parfois perdu tant par les détails, que par la progression de l’histoire parfois trop lente.
Il me tarde cependant de lire le dernier tome de la trilogie pour connaitre enfin ce que réserve l’Ashmole 782 à la famille Clermont et tous leurs ennemis.