
352 pages
La rentrée littéraire est riche en sorties, et malheureusement il n’est pas possible de tout lire. Il faut donc faire des choix dans tous les titres proposés de façon aléatoire et subjective. Ce roman m’a tapé dans l’oeil grâce à son résumé parlant de vengeance, et sa couverture aux couleurs automnales.
Je remercie les éditions Calmann-Lévy et Netgalley France pour l’envoi de ce service presse numérique.
1906, dans le Cantal. Marie vit auprès de ses parents dans un hameau non loin d’Aurillac. Elle est d’une rare beauté, ce qui lui vaut d’être courtisée par tous les garçons des environs. Les fils des gros fermiers voisins, chez qui ses parents travaillent comme domestiques, ne sont pas les moins pressants. Mais Marie croit au grand amour et repousse fermement ses prétendants au risque de susciter de violents ressentiments : un jour, quelqu’un l’enferme dans une grange et y met le feu. La jeune fille survit à l’incendie mais reste défigurée. Qui est le coupable ? Tout en tentant de reconstruire sa vie brisée, Marie ne renoncera jamais à le démasquer et sa vengeance sera terrible…
La vengeance est un thème que j’aime particulièrement en littérature. Un thème classique et pourtant très difficile à maîtriser, le maître en la matière est incontestablement Alexandre Dumas avec Le Comte de Monte Cristo. Et effet, si c’est ce que vous recherchez, je vous conseille de passer votre chemin.
Marie des Adrets est le roman du destin d’une fille de la campagne qui va vivre le pire comme le meilleur au coeur de la campagne auvergnate.
Marie surnommée Marie des Adrets depuis sa tendre enfance pour la différencier des autres Marie de la région. Élevée par des parents aimants aux Adrets, elle grandit choyée et admirée pour ses talents de vanneries et sa beauté. Elle attire le regard des hommes sans le souhaiter et la jalousie. Lorsque le fils de l’employeur du père de Marie l’agresse et l’enferme pour brûler vive dans la grange, elle s’en sort miraculeusement, mais défigurée à vie. Elle va alors ruminer sa vengeance.
La première partie du roman où le drame qui va redéfinir la vie de Marie est intéressante à lire, et le prix de sa vengeance est élevé. Cependant, je ne pensais pas que la vengeance arriverait aussi vite. J’aime lorsque le héros met en place un plan qu’on décrypte à peine et qui arrive de justesse, mais en apothéose sa mission. Je suis restée totalement sur ma faim.
Antonin Malroux continue d’écrire la vie de Marie, mais cette fois-ci non plus au sein de la ferme, mais au sein de l’hospice pour les pauvres où Marie commence sa carrière d’infirmière. Le style d’écriture d’Antonin Malroux est particulier et il ne m’a pas permis de m’immerger dans l’histoire autant que je l’aurais voulu. Je suis restée malheureusement extérieure aux évènements, pourtant le drame jalonne la vie de Marie.
Dans cette deuxième partie, la vengeance prend un tour bien différent. Marie a débuté très bas dans l’échelle sociale et à force de persévérance et de volonté, elle prend sa revanche sur la vie.
C’est le deuxième roman du terroir que je lis cette année et j’apprécie beaucoup ce genre. Il permet de découvrir des régions méconnues de France et les valorise. Le Cantal ne m’avait jamais pas aussi beau avant ma lecture.
Une lecture qui pourrait bien m’être plaisante.
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne suis pas vraiment tenté, pour ma part. Contente que toi, il t’aie plu 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne connais absolument pas, mais je le note, il pourrait me plaire. Le côté historique me plaît bien ainsi que l’aspect « terroir » …
J’aimeJ’aime
J’espère que tu aimeras si tu choisis de le lire 🙂
J’aimeJ’aime