
448 pages
J’adore l’histoire, apprendre toujours un peu plus sur ce qui est s’est autrefois passé et qui m’est inconnue. La découverte de personnage historique est toujours aussi passionnante.
Quand j’ai regardé le programme de la rentrée littéraire, j’ai tout de suite remarqué « Les Mots entre mes mains » de Guinevere Glasfurd. Je remercie les éditions Préludes et Netgalley pour ce service presse numérique.
Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l’esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n’ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut-être leur avenir ?
A partir d’une histoire d’amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d’une femme lumineuse en avance sur son temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or ».
Pourquoi les chroniques les plus difficiles à écrire concernent les romans qui nous ont fait passer durant quelques heures par tant d’émotions.
René Descartes est un philosophe français que je ne connais pas à part le si peu de choses que j’ai apprises de sa méthode pour le bac. C’est donc avec un esprit vierge de toute connaissance que je me suis lancée dans la lecture de ce roman historique.
Helena est forcée par sa mère de quitter sa ville natale, et son foyer pour assurer sa subsistance en tant que servante. Elle trouve une place chez un libraire qui souhaiterait vendre un livre à tous les habitants d’Amsterdam. En 1634, Descartes séjourne chez le libraire et fait la connaissance d’Helena, une femme de basse extraction qui a soif de connaissance.
Descartes est un homme solitaire qui remet tout en question et ne prend rien pour acquis. Helena est pour lui un mystère qui ne demande qu’à être élucidé. Entre les deux personnages naît de la curiosité. Ils vont s’étudier, progressivement se faire confiance avant que les sentiments s’épanouissent entre eux.
Descartes étudie Helena comme il le ferait pour n’importe quelle expérience. Il sait pourquoi les hirondelles volent à basse altitude avant la pluie. De la même façon, il veut savoir si les femmes sont douées d’intelligence et si on peut leur apprendre à raisonner.
Guinevere Glasfurd nous livre les mémoires d’Helena. En nous privant des pensées de Descartes, elle rend ce personnage mystérieux, difficile à cerner. Cet homme peut passer tour à tour amoureux ou sans sentiment. Mais, il est avant tout investi d’une mission presque divine que seul Helena et son fidèle serviteur arrivent à comprendre.
Helena est une jeune femme en avance sur son temps. Elle n’est certainement pas née dans le bon siècle. Elle trouve d’ailleurs les hommes égoïstes, car ils veulent garder le savoir pour eux seuls. C’est pour cette raison qu’elle souhaite que sa fille, Francine, ait une éducation.
La romance entre Helena et Descartes est loin d’être idyllique. Je n’ai pas eu l’impression que Guinevere Glasfurd romançait leur relation pour faire plaisir au lecteur. Elle a réussi à dépeindre avec justesse ce que devait être le quotidien d’une servante, cantonnée à ce rôle, alors même qu’elle entretenait une relation avec un savant aristocrate. Helena et Descartes subissent le carcan de la société, de la religion, et du rôle qui leur a été attribué par la simple naissance.
L’auteure m’a fait voyager en Hollande, un pays que je ne connais pas, mais que j’aimerais désormais découvrir au travers des nombreux ponts d’Amsterdam.
Guinevere Glasfurd a soupesé chaque mot pour délivrer la juste émotion tout au long du récit.
Les Mots entre mes mains sort en librairie le 24 août – c’est-à-dire aujourd’hui – et je vous recommande chaudement de vous laisser tenter par l’histoire, loin d’être banale, de Descartes et Helena.
Ah je compatis, moi aussi les chroniques pour des livres que j’ai vraiment aimé sont les plus durs à écrire car l’on veut rendre toutes les émotions qui nous ont traversées !
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C’est tout à fait vrai! et je crois que je n’ai pas réussi totalement à faire passer ça dans ma chronique.
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Si on sent que tu as beaucoup aimé ta lecture et que tu souhaite lui rendre justice =)
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Ça me rassure 🙂
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Tu m’as vraiment donné envie de découvrir ce roman! Je suis sûr qu’il pourrait me plaire 🙂
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Je suis heureuse d’avoir réussi à te convaincre. Mes chroniques me paraissent médiocre en ce moment et je ne savais pas si j’arrivais vraiment à faire passer les émotions que ce livre m’a procuré.
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Tu peux être rassurée alors 🙂
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Merci beaucoup 🙂 C’est important de le savoir!
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tu me donnes envie de lire ce livre, je le note
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Génial! J’ai réussi ma mission de donner envie de lire ce roman qui m’a fait voyager.
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J’aime également beaucoup l’historique 🙂
Du coup, ce roman m’interpelle ! Merci pour la découverte 😀
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De rien 🙂 C’est vraiment une belle histoire!
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Une surprise très agréable. Pas un coup de coeur mais une lecture qui m’a énormément plu…je m’y suis vraiment investie, je me suis sentie emportée par l’ambiance…mon seul regret ? Il était trop court, ce roman ! ^^
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Quand on aime, c’est toujours trop court!
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